lundi 15 octobre 2018

Saint-Carré de 1991 à aujourd'hui...
En 1991








Rénovation en cours depuis octobre 2018







En 1991, Robert Milin installait son oeuvre Saint-Carré dans les Côtes d'Armor. Cette oeuvre appartient aujourd'hui au FRAC Bretagne. Après une première rénovation en 2001, une seconde rénovation est en cours jusqu'au printemps 2019...


Voir ici: Rénovation Saint-Carré

Voir également le film: L'art les gens l'artiste  où les habitants de Saint-Carré interviennent

 

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 et toujours...

DEUX OEUVRES EN LIGNE

 

L'Art, les gens, l'artiste

 

un film de Delphine et Robert Milin 

A découvrir en VOD ou DVD ici:

L'ART LES GENS L'ARTISTE


ou regarder un extrait ici: 

EXTRAIT L'ART LES GENS L'ARTISTE

 

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Jafer

  une oeuvre sonore de Robert Milin 

 

A écouter, podcaster sur France Culture ici: JAFER DE ROBERT MILIN

« Ô chante Ulysse / chante tes voyages / Raconte où tu es allé / Raconte ce que tu as vu / Et raconte l’histoire de l’homme qui n’a jamais voulu quitter sa maison / qui était heureux et vivait parmi ceux qu’il connaissait et qui parlait leur langue /  Chante comment il fut alors jeté à travers le monde».
Jonas Mekas commence son journal filmé Lost Lost Lost avec ces mots, il nous y parle au présent de son expérience de l’exil.
Débuter Jafer avec un extrait de l’Odyssée c’est à la fois enraciner cette œuvre dans un des récits fondateurs sur l’exil et c’est aussi une pensée pour Jonas Mekas, un second enracinement dans une des plus belles œuvres du cinéma contemporain consacrée au déracinement.
En 2014, différentes rencontres ont mené Robert Milin dans un café social, installé au rez de chaussée d’un foyer d’accueil de vieux immigrés et de jeunes migrants dans la banlieue parisienne. Des conversations ont commencé et le désir d’une œuvre aussi.
Pendant trois ans, Robert Milin a poursuivi les rencontres tout en prenant de temps à autre  un peu de recul avec la lecture les livres remarquables de Michel Agier et de Marc Bernardot. Puis, il revenait à nouveau dans les couloirs, les halls, les chambres, les escaliers de ces lieux d’accueil. Il accompagnait aussi Jafer et les autres dans un café, sur un marché, dans une boutique ou bien chez eux pour un thé, un café ou simplement une conversation.
Peu à peu, il a enregistré beaucoup de sonorités trouvées dans ces lieux produisant une œuvre sonore impressionniste où viennent se loger des bribes de récits, des chants, des lectures de règlements administratifs, des extraits de l’Odyssée d’Homère.

Delphine Suchecki, mars 2018