Saint-Carré de 1991 à aujourd'hui...
En 1991
Rénovation en cours depuis octobre 2018
En 1991, Robert Milin installait son oeuvre Saint-Carré dans les Côtes d'Armor. Cette oeuvre appartient aujourd'hui au FRAC Bretagne. Après une première rénovation en 2001, une seconde rénovation est en cours jusqu'au printemps 2019...
Voir ici: Rénovation Saint-Carré
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et toujours...
DEUX OEUVRES EN LIGNE
L'Art, les gens, l'artiste
un film de Delphine et Robert Milin
A découvrir en VOD ou DVD ici:
L'ART LES GENS L'ARTISTE
ou regarder un extrait ici:
EXTRAIT L'ART LES GENS L'ARTISTE
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Jafer
une oeuvre sonore de Robert Milin
A écouter, podcaster sur France Culture ici: JAFER DE ROBERT MILIN
« Ô chante Ulysse /
chante tes voyages / Raconte où tu es allé / Raconte ce que tu as vu / Et
raconte l’histoire de l’homme qui n’a jamais voulu quitter sa maison / qui
était heureux et vivait parmi ceux qu’il connaissait et qui parlait leur langue
/ Chante comment il fut alors jeté à
travers le monde».
Jonas Mekas commence son journal filmé
Lost Lost Lost avec ces mots, il nous y parle au présent de son expérience de
l’exil.
Débuter Jafer avec un extrait de l’Odyssée c’est à la fois enraciner cette
œuvre dans un des récits fondateurs sur l’exil et c’est aussi une pensée pour
Jonas Mekas, un second enracinement dans une des plus belles œuvres du cinéma
contemporain consacrée au déracinement.
En 2014, différentes rencontres ont mené
Robert Milin dans un café social, installé au rez de chaussée d’un foyer
d’accueil de vieux immigrés et de jeunes migrants dans la banlieue parisienne.
Des conversations ont commencé et le désir d’une œuvre aussi.
Pendant trois ans, Robert Milin a poursuivi
les rencontres tout en prenant de temps à autre un peu de recul avec la lecture les livres
remarquables de Michel Agier et de Marc Bernardot. Puis, il revenait à nouveau
dans les couloirs, les halls, les chambres, les escaliers de ces lieux
d’accueil. Il accompagnait aussi Jafer et les autres dans un café, sur un
marché, dans une boutique ou bien chez eux pour un thé, un café ou simplement
une conversation.
Peu à peu, il a enregistré beaucoup de
sonorités trouvées dans ces lieux produisant une œuvre sonore impressionniste
où viennent se loger des bribes de récits, des chants, des lectures de
règlements administratifs, des extraits de l’Odyssée d’Homère.
Delphine Suchecki, mars 2018